Le conseil conjugal et familial : Une profession à la recherche de reconnaissance et d’unité

Le conseil conjugal et familial

Une profession à la recherche de reconnaissance et d’unité

Claudine Philippe : Sociologue/ingénieur d’études à l’INSERM–IRIS (Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux-sciences sociales, politique, santé)/CNRS/EHESS-Université Paris-13. Membre du réseau « Dynamiques de couple et soutien à la conjugalité » (MSH Paris Nord)

Le conseil conjugal a émergé progressivement comme une activité professionnelle à partir du bénévolat caritatif et du militantisme féministe. À la charnière du paramédical et du social, le conseil conjugal et familial a, depuis sa création, accompagné les modifications du couple et de la famille, particulièrement nombreuses depuis les années soixante. Profession fortement féminisée, peu rémunératrice et mal reconnue, elle revendique la mise en place d’un diplôme d’État depuis plus de quarante ans (alors que seule une attestation de formation est nécessaire pour être recruté dans cette fonction). De plus, les organismes habilités à dispenser la formation initiale émanent de courants opposés sur le plan des valeurs et parfois des pratiques, et sont donc en concurrence. Concernée par la mise en pratique des législations sur la contraception et l’interruption de grossesse, cette profession est, de ce fait, traversée par les oppositions irréductibles que les mouvements prochoice et pro-life incarnent depuis les années 1960 (Chaperon, 2004).

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