Maladies chroniques et sexualité

Diabète, sclérose en plaque, SIDA... De l'annonce, la sidération, le refus, le déni, le deuil de bonne santé, les protocoles de prises en charge puis les traitements, les rendez-vous, les modifications psychologiques, physiques, les nouvelles relations à instaurer avec le partenaire, l'entourage, la vie professionnelle, les amis... Autant de bouleversements qui vont agir sur toute la personne ainsi que sur sa vie amoureuse et sexuelle.

N'oublions pas le regard sociétal qui voudrait ou laisserait entendre par le biais des médias que la sexualité épanouie ne peut être que l'apanage de la beauté, de la jeunesse et de la santé !

NON ! le besoin de contact, de tendresse, d'amour, de chaleur, de caresses est présent de la naissance à la mort, malade ou bien portant, esthétique selon les normes actuelles ou pas, riche ou pauvre etc...

Voilà donc l'enjeu majeur de se préoccuper, dès l'annonce de la maladie, des modifications qui vont impacter la sexualité ou de ses possibles répercussions afin de s'y préparer, afin de trouver des réponses médicales et d'accompagnements spécialisés.

Un maintien de la vie relationnelle et sexuelle est fondamental pour lutter contre la maladie, pour permettre une meilleure observance des traitements en luttant contre les épisodes dépressifs...

Le sexologue et tous les professionnels de santé doivent se préoccuper de ces questions de façon unilatérale et doivent apprendre à questionner dans le respect ce que vit le patient dans son intimité, car sinon il n'en parlera pas ou très rarement, là encore sera traitée la pathologie mais pas la personne.

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